« Le roi est mort sans laisser d’héritier »
Au moment même où je débute cette chronique, ce sont les mots prononcés par Jérôme Mardaga, que vous connaissez tous beaucoup mieux sous le pseudonyme de Jéronimo. Ça résume bien cet album en une métaphore. Ayant connu de belles heures début des années 2000 avec des succès comme « Ma femme me trompe » ou « Moi je voudrais », l’auteur compositeur a opté pour son patronyme à la ville pour revenir avec ce Raid Aérien. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le changement est assez radical bien que cet album ne soit pas sorti de nulle part en réalité.
Au placard les albums pop et rock, ce Raid Aérien se veut post-rock dans son approche avec des compositions assez longues, très expérimentales avec beaucoup de claviers, en y apportant une touche post-punk çà et là. Vraiment pas déplaisant sur chaine hifi. Au casque, c’est un régal. Et je vous informe déjà, au passage, que nous avons interviewé l’artiste et que l’article paraîtra tout prochainement sur le blog. Jérôme a une personnalité riche et intéressante que nous avons eu la chance et l’honneur de découvrir lors de ce moment particulier. Stay Tuned.
Il se passe beaucoup de choses derrières les textes très introspectifs du chanteur. Les fins connaisseurs de sa carrière sauront cependant y retrouver des traces de son tout premier opus Un Monde Sans Moi datant de 2002. J’ai choisi le clip « Chien Noir » pour le visuel, mais penchez-vous sur les titres « 18 prénoms » et « Paulina Chante » également. Seul lui comprend ce qu’il raconte. Et c’est tout ce qui compte.
- Tiph