Difficile de croire que ces gars-là ne sont pas issus des déserts arides américains tant leurs influences me font penser à ce genre d’environnement hostile. C’est en fait depuis la Suisse que le groupe Mystic Sons sévit, mais ils n’ont pas de mal à projeter leurs auditeurs au coeur du désert et sous un soleil de plomb.
Vous l’aurez compris, en combinant le desert rock au stoner psychédélique et en y ajoutant une bonne dose de heavy blues, le collectif Suisse s’impose dès le début de leur carrière comme un incontournable de l’année 2018 dans le genre. Cela étant, ce disque qui porte le nom du groupe montre la volonté de celui-ci à relever un véritable défi. L’introduction instrumentale du disque met donc la barre très haut dès les premières minutes pour finalement ne jamais l’abaisser et la voir même s’élever encore un peu plus au fil des riffs qui s’enchaînent à un rythme effréné.
Le génie de ce groupe est d’avoir, dès leur premier album, provoqué en moi (et en vous je l’espère si le genre vous affectionne) l’envie profonde d’activer le mode « repeat » de mon lecteur tellement leur musique est ambitieusement accrocheuse. Les morceaux (et particulièrement « California Desert« , « Leather Apron » ou encore « Brown Sugar » en ce qui me concerne) sont si bien construits qu’il est inimaginable de même penser à couper le son avant la fin.
À la fin de la première écoute, on en redemande, on a envie d’en entendre encore plus, alors comme il ne s’agit que du premier disque du groupe à qui je souhaite une carrière fructueuse, on se le remet en boucle, encore et encore. Parce que ce stoner à la sauce européenne, j’en veux bien à la pelle. Donc, faites-moi plaisir et allez cliquer sur le fameux « J’aime » de leur page Facebook parce qu’il n’existe pas encore de bouton « J’adore » et qu’il est nécessaire qu’ils persévèrent dans un genre qui leur va à merveille.
- Guillaume