Trond Gjellum ! Trond Gjellum ! Viva Panzerpappa !
Steinar Borve ! Steinar Borve ! Viva Panzerpappa !
Jorgen Skjulstad ! Jorgen Skjulstad ! Viva Panzerpappa !
Endre Begby ! Endre Begby ! Viva Panzerpappa !
Vous l’aurez compris, ils sont quatre, respectivement à la batterie et percussions, aux saxophones et claviers, à la basse et enfin aux guitares. Nous sommes en 2002, Panzerpappa existe depuis quelques années et ils ont réalisé un premier album (« … passer gullfisk ») sorti en 2000. Bon, très bon même. Pressé en CD-r avec leur propre production et deniers. La vie de faiseurs de musiques progressives n’attire pas forcément les labels même si ce CD-r est bien distribué et a reçu de bonnes critiques.
Deux ans plus tard, on prend les même et on recommence. Toujours en CD-r, toujours auto-produit, toujours les quatre même et toujours des critiques élogieuses. Mais là l’album n’est plus simplement bon ou très bon il est plus qu’excellent. Il est magique. Comme si les immenses Samla Mammas Manna étaient de retour dans un pays voisin, tout aussi barré. Mais c’est logique, ne savons-nous pas que depuis maintenant quelques temps, une bonne partie du meilleur du rock progressif, le plus original, nous vient du nord ? De Norvège en particulier ? Hé bien là c’est le cas.
Ces norvégiens alternent, le tout sur 7 titres de longueurs intermédiaires, des passages assez complexes et des mélodies entêtantes, évidentes, simplissimes qui se scotchent au fond de votre cervelet, pour vous titiller plus tard en revenant au coin de vos hésitations, de vos moments d’égarement. Intégrer parfaitement ces deux aspects à priori antinomiques, tout en apportant des développements originaux et aventureux est sublime et trop peu commun (« Syk samba » et le mellotron de « The 99 steps »…).
Parfait RIO, mélange de Samla Mammas Manna et Univers Zéro avec une pointe de Canterbury, on passe de moments tranquilles à des breaks et accélérations directement reliées à votre adrénaline. Ce deuxième album ne sera pas le dernier de leur chefs d’œuvres mais ceci est une autre histoire…
- Romain