Amur… Ou Амур (à prononcer « Amour ») en russe pour désigner le fleuve asiatique « Amour »… Quoi de plus romantique pour débuter une chronique d’un album de dreampop / synthpop / shoegaze aérien, nous faisant douter sur le pouvoir de l’amour?
Nous vous parlions de Jérôme, l’artiste français derrière ce savoureux projet, il y a quelques semaines sur notre page Facebook. Nous avons estimé que son premier E.P. valait bien plus qu’un simple partage. Entrez donc dans l’univers mélancolique d’amur!
Ce qui m’a tout de suite frappé/séduit dans sa musique, c’est le mélange des arômes : une bonne dose de synthpop avec une pincée de shoegaze, surtout pour l’humeur. Car ce disque sonne profondément mélancolique malgré son côté dansant qui saute immédiatement aux yeux (aux oreilles?).
Les trois premiers morceaux mettent tout de suite l’auditeur en confiance. Les mélodies sont simples et accrocheuses, ce côté direct et accessible mérite d’être souligné, car certains styles de musique doivent éviter les fioritures au risque de paraitre trop pompeux. « At The Sunrise », « Do Not Be Sorry » et le titre éponyme partagent la même humeur, sans complètement se répéter. Le synthé me fait penser à The Naked and Famous tout en étant plus sobre et moins lumineux (quand c’est trop joyeux… c’est trop…).
On regrette cependant une chose, même si on sait que cet album est un EP : sa longueur. Une trentaine de minutes, c’est insuffisant pour rentrer dans l’univers d’un artiste et j’espère qu’il arrivera à nous convaincre encore plus avec ses prochaines compositions, même si je n’en doute pas.
J’espère que vous saurez apprécier cet album à sa juste valeur. Il scintille de la première à la dernière minute, sans jamais commettre de fausse note. Et pour un premier essai, c’est vraiment réussi. Longue vie à amur!