Illuminine, c’est Kevin Imbrecht, un artiste belge déjà membre du groupe de noise rock Mosquito. Mais Kevin nous propose un style radicalement opposé au noise rock puisqu’Illuminine est un projet de musique minimaliste, à mi-chemin entre le post-rock et la musique classique ou même l’ambient.
C’est au dunk!festival 2016 que nous avons, au sein d’NMH, découvert Illuminine. Ils jouaient en premier sur la Main Stage le deuxième jour et nous avons immédiatement été acheter le vinyle du premier album tellement la performance scénique était bouleversante. Kevin Imbrecht est donc de retour en 2017 avec #2, qui ne fait que confirmer l’impression que nous avions de ce superbe projet. Voici un extrait pour vous donner l’envie d’en entendre plus.
Le premier album avait été achevé aux studios de Sigur Ros, rien que ça, et le disque respirait pleinement l’Islande, avec des influences d’Olafur Arnalds ou de Nils Frahm. Et #2 continue dans la lancée puisque les compositions sont toujours aussi belles, éthérées et mélancoliques.
« Wander, Rise » introduit l’album à la perfection puisqu’il s’agit d’un superbe fade in minimaliste qui vous plongera en douceur dans le monde d’Illuminine. Un monde où seuls le calme et l’apaisement sont les maîtres mots. C’est cette ambiance qui sera constant tout au long de l’album.
Les compositions sont généralement simples, entre le côté mélodique du post-rock et l’ambiance de la musique classique. Les voix sont utilisées avec parcimonie, ce qui donne un côté unique à certains morceaux. Je pense notamment à la très jolie voix fragile de Jan Swerts sur « (You Will) Never Know » qui s’avère être un de mes morceaux préférés.
Bref, si vous aimez la mélancolie, le minimalisme et la douceur, ce disque est fait pour vous. Il est dans la continuité du premier album avec un soupçon de maturité et d’assurance en plus. Un vrai bonheur pour les tympans.